Steeve Charland
Steeve Charland spoke 324 times across 1 day of testimony.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je vais prendre l’affirmation solennelle.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Steeve Charland. S-T-E-E-V-E C-H-A-R-L-A-N-D.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je l’affirme.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non, les corrections ont déjà été apportées.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Entre Montebello puis Lachute.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben ça, c’était la réponse pas mal sommaire. Depuis un an d’ailleurs, je n’en fais plus beaucoup étant donné ce qui m’arrive dans ma vie. Outre ça, je suis aussi écrivain, conférencier et blogueur.
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Steeve Charland (Farfadaas)
C'est un regroupement d’hommes et de femmes qui s’est approché de moi, dû à l’attrait que mon discours avait. Et on est devenu un mouvement de protestation, un mouvement qui se lève pour la justice et qui prend soin des oubliés. NA
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Steeve Charland (Farfadaas)
Les gens qui ont été oubliés du système, surtout pendant cette crise-là. Des gens qui sont pas capables de manger. On a fait beaucoup d’épicerie, on a nourri des itinérants, on les a habillés. Depuis les deux dernières années, on a fait énormément pour les gens du peuple qui pouvaient pas subvenir à leurs besoins.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Euh… quelque part en 2020. Notre premier événement a été la Saint-Jean-Baptiste avant tout le monde, qui était le 19 juin, si je me rappelle bien. Le 19 ou 20 juin 2020. On a fait une Saint-Jean-Baptiste et puis au nombre de billets qu’on a vendus, tous les profits ont été versés à une maison qui vient en aide aux itinérants, pour les jeunes de 18 à 30 ans, pour les mettre dans rue… pour les remettre sur la… sur le marché du travail. Pis par la suite, ben on a milité, pis on a continué à faire des campagnes de financement. On a vendu des items à notre effigie, et on fait des campagnes de financement pour continuer de prendre soin de ceux qui en avaient besoin.
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Steeve Charland (Farfadaas)
À une certaine époque, on est monté jusqu’à 400 sur une page Facebook, mais c'est dur à dire, puisqu’on parle plus d’un mouvement que d’un groupe. À Gatineau, on s’est rendu compte que le mouvement était beaucoup plus grand qu’on pensait, parce qu’on a eu l’appui de millier de… de… de Canadiens. Qui nous aidaient indirectement, sans être directement proche de l’action avec nous autres. Fait qu’on parle de 400 membres sur une page Facebook, mais des milliers de supporteurs.
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Steeve Charland (Farfadaas)
On a même eu, à une certaine époque, des membres jusqu’en Floride et au Texas.
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Steeve Charland (Farfadaas)
La majorité.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Écoute, je vais, je vas parler pour moi, puisque tout ce qui s’est rapproché de moi depuis ce temps-là, c’était pour mon discours sociopolitique, justement. Donc, je vais prendre pour acquis que, y ont fait de moi leur porte-parole. Donc, ils étaient d’accord avec ce que je pensais. C'est pas ma première participation du côté militant, là, même dans la preuve qu’on a rempli ensemble, vous pouvez voir que j’ai été membre du conseil de la Meute, et avant, j’ai été membre de... d’autres groupes. Et avant, en solo, j’ai participé souvent à des conférences, euh… La sociopolitique m’a toujours intéressée, dans le sens où j’ai toujours trouvé que le peuple n’était pas assez entendu par nos élus. Ce qui fait en sorte que nos élus ont la possibilité de faire un peu ce qu’ils veulent, outre la campagne électorale. On a des campagnes électorales qui durent à peu près un mois, pis pendant ce temps-là, nos élus nous disent ce qu’on veut entendre pour être élus et les quatre années qui suivent, ils ne remplissent pas leurs mandats. Et les gens du peuple ne sont pas entendus. On n’est tellement pas entendu qu’on est obligés d’aller manifester pour se faire entendre. Et encore, on n'est pas encore entendus. Ce qui prouve que la politique est très détachée de… de… du peuple. On fait partie un peu de deux classes de sociétés distinctes, pis c'est pas normal. Je veux dire, c'est nous tous qui avons bâti ce pays, pis on aimerait beaucoup participer aux décisions. On aimerait beaucoup plus de démocratie. Mon combat à moi, ça toujours été d’unir le peuple. Afin qu’on cesse de se laisser diviser par les races, par les religions, par les croyances, quelles qu’elles soient, par les orientations sexuelles, on s’en fout! Par les langues. C'est vraiment une question du peuple qui n’est pas entendu par les élus, et du peuple qui est de plus en plus dans la pauvreté et dans l’indigence. Moi, personnellement, j’ai toujours prôné pour un mandat plus impératif que représentatif, qui ferait en sorte que les élus devraient remplir leurs promesses électorales. Sans quoi on aurait des moyens légaux de tenir recours contre ces édiles. Alors qu’on est aux prises avec des mandats représentatifs, ce qui fait en sorte qu’ils ont le droit de nous dire en toute légalité ce qu’on veut entendre pour être élus, et de prendre pour acquis qu’ils s’en vont nous représenter à l’Assemblée nationale ou dans les Parlements provinciaux. Pis à ce moment-là, ils votent toutes les lois qu’ils veulent sans notre consentement. Pis dans les dernières années, on a vu passer beaucoup de lois où on n’était pas d’accord. Mais y a personne qui vient nous demander notre avis. Un moment donné, faut crier plus fort pour être entendu.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Pour des divergences d’opinions, avec d’autres membres du groupe la Meute, on avait beaucoup travaillé afin que ça devienne un organisme à but not lucratif, démocratique. Mais y avait une espèce de regroupement de personnes qui a continué de travailler pour la Meute inc. Qui est au registre des entreprises, donc les profits ne sont pas versés dans le peuple. C'est la chose qu’on était le plus pas d’accord. Et la démocratie au sein du groupe, on n’était pas d’accord parce qu’il manquait de démocratie, les membres n’étaient pas plus écoutés que les citoyens aujourd'hui dans le peuple. Alors on a décidé de quitter le groupe.
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Steeve Charland (Farfadaas)
En effet. Pour moi, la classe des travailleurs au Québec ou au Canada - je parle du Québec parce que je suis Québécois – je trouve que la classe des travailleurs n’est pas assez entendue. À l’heure où on se parle, en 2022, on est rendu à trois jobs par couple. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans la société. On n’arrive plus à joindre les deux bouts avec les salaires qu’on a, l’inflation explose, les salaires ne suivent pas. Il y a quelque chose qui ne marche pas dans la société. Pis on voit que dans les paliers du gouvernement, ça dépense à coups de milliards, pour ces choses que, selon nous, ne seraient peut-être pas essentielles. Un moment donné, il va falloir que le partage des richesses soit plus équilibré.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Écoute, j’en ai entendu parler de vive voix par des gens qui étaient proches de moi, qui voyaient passer des choses sur les réseaux sociaux. Je dirais, début janvier, la date exacte, je pourrais pas te dire. Euh… j’ai plus pris part du sérieux de la chose, là, le samedi. Nous autres, on a commencé à participer le 29. Donc, le samedi d’avant, c’était le 22. Le 22, on avait un rassemblement d’amis chez nous, pis ça parlait beaucoup de ça : On devrait-tu participer, on devrait-tu pas participer. Pis moi, ce que je voyais à date, c’était un regroupement de travailleurs qui s’en allait là pour leur permis de travail. Afin de pouvoir continuer de passer les lignes sans le pass sanitaire. Donc, ça m’interpellait pas trop. Euh… si le groupe de camionneurs s’en allait seulement pour leur permis de travail, ça englobait pas la communauté au complet. Fait que ça m’intéressait pas, jusque-là. Jusqu’à temps qu’on entende un reportage d’un Québécois. Euh… je me rappelle pas à quel poste, là. Parce que j’essaye de pas trop écouter la télévision. Mais…
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, on a fait un post sur notre page, pis j’ai fait un post sur ma page publique. Disant que le 29, on partait en convoi de la halte 50 à Lachute, pis on se rendait jusqu’à Gatineau pour prêtre mains fortes à la manifestation d’Ottawa.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Il y avait, notre convoi mesurait 107 kilomètres de long, et puis, quand on est rentré à Gatineau, j’ai reçu un appel d’un gars que je connaissais, qui venait de la Beauce, avec 1500 voitures. Puis on lui a conseillé de passer par un autre chemin parce par la 50, c’était impensable, on avait 107 kilomètres de convoi avec nous autres. De toutes les sortes de véhicules. Des autos, des winnebagos, des camions, des pickups, n’importe quoi, c’était tous des gens du peuple mélangés. Me ALEXANDRA HEINE ; Quand vous dites des camions, vous voulez dire des autos lourdes, des… des (inintelligible?
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non, pas là. Je ne parle pas de truckers, je parle vraiment d’automobiles, pickup, euh… winnebagos, roulottes, au max, là. Mais c’était vraiment un convoi de citoyens.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Possible, oui. Le 30 janvier, oui… le dimanche le 30 janvier, oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Pas de problèmes.
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Steeve Charland (Farfadaas)
C’est mes paroles intégrales.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Excuse-moi?
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Steeve Charland (Farfadaas)
Participer au plus grand rassemblement de l’histoire du Canada afin d’unir le peuple, afin qu’on ait une voix assez forte pour être entendue enfin, pour dire à nos élus que ça suffit, qu’on en a assez eu, que vous avez assez pris de décisions sans nous demander notre consentement. Comme je vous l’ai dit en pré-interrogatoire, je suis pas un spécialiste pis je ne conteste pas s’il y a eu virus ou pas, je n’en suis pas là, c’est pas ma job, je n’ai pas d’opinion là-dessus. Par contre, j’ai toujours trouvé que les mandats allaient au-delà des mandats, évidemment; il y a des lois qui ont été changées qui n’ont aucun rapport avec les mesures sanitaires. Il y a des choses que je trouve qui ont été excessives; au Québec, on nous a même conseillé le Glorial – je m’excuse, mais il y a quelque chose qui marche pas. On nous a demandé de ne pas inviter notre grand-mère à souper pendant qu’évidemment, comme j’ai dit, on pouvait aller magasiner à 300 dans le même centre d’achats. Tout était incohérent puis dès le début, moi, ce qui m’a fait poser beaucoup de questions, c’est que dès le départ, le Premier Ministre Trudeau a déclaré qu’il ne fermerait pas les entrées au pays, qu’il ne fermerait pas les aéroports mais nous autres, on a été confinés chez nous. Je ne suis pas spécialiste, je ne suis pas politicien, mais il me semble que j’aurais commencé par arrêter de laisser rentrer le virus qui venait d’ailleurs, mais on nous a enfermés chacun chez nous. On a obligé les gens à un couvre- feu, des mesures sanitaires exagérées. En bout de ligne, je pense et on a la preuve aujourd’hui que les traitements de ce dit virus ont été probablement été avec plus de dommages collatéraux que le virus lui-même.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Effectivement! À tous les jours, à toutes les minutes et à toutes les heures, je suis l’un de ceux qui tentent de faire respecter nos traditions, si je peux dire ainsi, de façon pacifique. Je suis militant depuis une trentaine d’années partout où je peux; jusqu’à aujourd’hui, j’ai aucun casier criminel, j’ai toujours été de celui qui respectait la Constitution canadienne et la Charte des droits et libertés du Québec parce qu’on ne milite pas de façon violence, ça ne donne rien. On a toujours milité de façon pacifique pis j’ai toujours influencé les gens autour de moi à rester pacifiques, à ne pas faire certains gestes, même si la colère gronde autour de nous autres de temps en temps. J’ai toujours influencé les gens à rester pacifiques pis les gens qui sont proches de moi aussi, ça a toujours été le message qu’on a passé. Quand les gens voulaient outrepasser ces règles-là qu’on s’était auto-établies, on se devait de les remettre à l’ordre parce que c’est vraiment pas dans nos valeurs d’aller vers la violence.
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Steeve Charland (Farfadaas)
De tous les moyens possibles pour me faire entendre.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Facebook.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, ça me semble simple : on va partir morts ou libres puis comme je suis pas mort, je vais continuer à me battre pour la liberté.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Si ça avait été le cas puis si ça avait été possible, je serais probablement encore là, mais dans notre cas, il a été question d’une injonction de la Cour qui nous a expulsés de notre… du stationnement dans lequel on avait eu des ententes commerciales pour le louer à tant par jour.
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Steeve Charland (Farfadaas)
107 kilomètres.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Aucune idée; on pourrait peut-être l’évaluer si quelqu’un a une calculatrice, mais si ça mesurait 107 kilomètres quand on est sortis à Gatineau, ça sortait encore à la halte 50 à Lachute puis si on rajoute les 1 500 véhicules qu’on a refusés de la Beauce, de combien de véhicules il s’agit, 107 kilomètres, j’en ai aucune idée, je peux pas vous dire.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
L’entente était qu’il louait son stationnement en entier pour la somme de 1 000 $ par jour pour une période indéfinie. Il y a eu des ententes verbales et des ententes par écrit par des échanges par email avec la personne qui nous servait de contact sur les lieux, à Gatineau. C’est pas moi qui a dealé avec ça; on avait une amie, une membre de notre groupe qui était… qui s’occupait de la location du terrain.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Euh, j’ai pas reçu un appel de Pat King, non, j’ai reçu un appel d’une tierce personne que je me souviens plus qui qui me disait que Pat King cherchait de la sécurité et cherchait de l’hébergement. Je l’ai donc mis en contact avec les gens de Gatineau qui pouvaient l’aider à ce sujet.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Il m’a pas demandé à moi. Comme je vous dis, il y a une tierce personne qui m’a appelé pour me dire « Vous êtes peut-être les bonnes personnes pour fournir de l’hébergement puis de la sécurité à Pat King qui s’en vient » et je l’ai référé à des gens du groupe qui pouvaient être les bonnes personnes.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Elle a entendu un live de Pat King comme quoi qu’il avait besoin d’hébergement et de sécurité.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ça, c’est plutôt le dimanche, 30 janvier.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui, c’est exact. Il y a des camions et… des gros camions puis des véhicules normals (sic) qui voulaient traverser et aller rejoindre les manifestants d’Ottawa. On s’est donné comme mandat de faire valoir la Constitution citoyenne canadienne et de les faire passer sur le pont Portage. On a donc dû négocier avec les services de police en place pour en venir à une entente en milieu de journée qu’on passerait par le pont MacDonald puis on a escorté les gens qui voulaient entrer par le pont MacDonald.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Entre autres. Cette journée- là, j’ai eu affaire avec la Police municipale de Gatineau, la Sûreté du Québec, et la GRC, oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Les négociations principales se sont surtout gérées avec la Police municipale de Gatineau jusqu’à tant que je leur démontre qu’ils sont hors de leur juridiction, que le pont appartient à la GRC et que j’exigeais un négociateur de la GRC, ce qu’ils ont fini par m’envoyer.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ils nous ont escortés jusqu’au pont Macdonald, c’est le compromis qu’on a trouvé. Ils voulaient vraiment pas qu’on passe par Portage, mais nous autres, on voulait rentrer, ça fait qu’on a fait un détour par Macdonald.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Jusqu’au plus proche qu’on pouvait s’approcher du Parlement.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Euh… écoute, si je me souviens bien, la course s’est arrêtée sur Rideau. C’est à peu près la seule chose que je peux changer dans votre discours là, mais on a arrêté sur Rideau parce que rendus sur Rideau, c’était un camion en arrière de l’autre. On est allés jusqu’aussi loin qu’on pouvait.
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Steeve Charland (Farfadaas)
À la suite des évènements, on n’était plus là là.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non. Je ne suis pas résident d’Ottawa, je peux pas…
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non. Mais, écoutez, les Farfadets, on parle d’un mouvement qui est devenu beaucoup plus vaste à Gatineau et Ottawa. On ne connait pas tout le monde. On vous parle de milliers de supporteurs, y’a des milliers de Québécois et Ontariens et autres qui se sont identifiés au mouvement Farfadets. J’ai pas la gestion de tous les membres de ce qui s’est passé. Nous autres, on s’est vraiment concentrés à tenir notre quartier général, comme on l’a appelé, dans le stationnement Zibi et d’aller prêter main-forte comme on pouvait, d’offrir un stationnement aux gens qui voulaient venir se stationner de façon sécuritaire afin qu’ils puissent marcher jusque sur la colline Parlementaire pour aller manifester. C’était un petit ça notre mandat. Mais, je veux dire, si y’en a qui sont allés se stationner ailleurs, j’ai pas répertorié tout ça.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Zibi.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Z-I-B-I. C’est un stationnement appartenant à Zibi qui était géré par Dubé — le propriétaire étant Zibi, puis le locataire étant Dubé, c’est lui qui gère les espaces de stationnement à Zibi à Gatineau.
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Steeve Charland (Farfadaas)
C’est au coin Portage puis Maisonneuve, juste sur le coin, au même emplacement qu’ils font le Festibière.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non. Je pourrais pas te dire. On n’a pas occupé Rideau et Sussex.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Écoute, comme je vous dis, on n’a pas le contrôle sur tous les gens qui s’identifient au mouvement Farfadets, et si j’aurais eu connaissance vraiment qu’il y avait un blocage de gens qui s’identifient Farfadets, je pourrais répondre, mais là je peux pas répondre.
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Steeve Charland (Farfadaas)
On est-tu en train de parler encore du même évènement à Rideau-Sussex?
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je vois bien que je ne réponds pas ce que vous voulez entendre, mais, comme je vous dis, j’ai pas eu connaissance personnellement qu’il y a des membres des Farfadets qui bloquaient Rideau-Sussex. Si y’a des gens qui se sont identifiés à notre mouvement, comme plusieurs milliers dans le pays, ils ont fait ça de leur propre chef. Je ne suis pas au courant.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui, sauf la journée où est- ce qu’on a rentré les véhicules. Comme je vous dis, on est allés reconduire les véhicules jusqu’aussi loin qu’on pouvait, après ça chacun était laissé à lui-même là, j’ai pas le contrôle sur la suite. Le restant de l’évènement, oui, on a eu à négocier avec surtout la police municipale de Gatineau. J’ai pas eu vraiment de discussions autres avec les autres corps policiers, à part des « Salut! Peace! ».
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Steeve Charland (Farfadaas)
Écoute, on avait des discussions tous les jours concernant le fonctionnement de ce qu’on voulait faire, ils venaient s’informer c’était quoi nos projets de la journée, ils venaient s’assurer que tout était correct. On a eu une très bonne communication avec eux autres concernant le trafic routier, les entrées, les sorties. La routine.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Euh… oui, certains d’entre eux, je les ai déjà entendus, oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
C’est assez dur d’acheter Tamara Lich.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non. J’étais pas là. Le Mouvement Farfadets est grand, on est pas responsables de tous les Québécois.
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Steeve Charland (Farfadaas)
On nous a demandé de l’aide de la part des 42 truckers qui venaient du Québec, effectivement. Ces gens-là avaient de la difficulté à avoir accès au financement qui venait des truckers de l’Ouest, ça fait qu’on nous a demandé si on pouvait faire quelque chose. Étant donné l’engouement qu’il y avait alentour de notre mouvement, on leur a promis de l’aide et on les a aidés.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Du Québec.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
C’est quelqu’un qui m’a demandé d'aller rencontrer un des truckers qui étaient à l’avant du groupe, puis plusieurs. Écoute, y’avait plusieurs gangs de truckers qui étaient cinq, six ensemble. Moi, j’ai été jaser avec le leader des groupes. On est allés leur demander qu’est-ce qu’on pouvait faire pour les aider.
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Steeve Charland (Farfadaas)
En termes de financement, de nourriture, d’essence.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, comme depuis le début, la naissance du mouvement, y’a des gens qui achètent des articles à l’effigie des Farfadets ou qui font carrément des dons parce qu’ils savent qu’on remet l’argent dans la rue directement, contrairement aux organismes qui se disent officiels où est-ce qu’il y a une loi qui dit qu’on doit remettre 10 % dans la rue, et les… je vous dis 10 %, sous toute réserve, j’ai pas lu le document dernièrement, mais les organismes officiels à but non lucratif ont le droit de remettre 10 % dans la rue et de dépenser le 90 % qui reste en administratif. Pour ce qui est des Farfadets, on s’est engagés à remettre dans la rue 95 % de ce qui rentre et de se servir du 5 % qui reste pour payer la poste et l’essence dans les véhicules des gens qui nous prêtaient main-forte, ce qui fait en sorte qu’on a acquis la confiance parmi le peuple. Y’a des gens qui délibérément veulent nous aider parce qu’ils savent qu’on aide les gens les plus démunis. Pendant cette occupation à Ottawa, on a pris sous notre aile des gens qui étaient démunis et qui étaient à la manifestation. ON a donc… on s’est donc engagés de les fournir en essence du mieux qu’on pouvait puis on a demandé via ma page Facebook. Étant donné que les sites de financement du convoi de l’Ouest, c’était médiatisé, qu’ils étaient gelés, que le GoFundMe avait été fermé et que tout ça était gelé, ben, on a dit aux gens qui nous connaissent : « Étant donné qu’on sait que vous nous faites confiance, si vous voulez retirer votre argent du GoFundMe pour l’acheminer vers les Farfadets, nous autres on s’engage à le remettre dans la rue », ce qu’on a fait. Ça fait que l’argent a recommencé à rentrer.
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Steeve Charland (Farfadaas)
En général, c’est des gens qui nous contactent via nos Facebook, oui, qui réussissent à rentrer en contact avec des gens proches du noyau organisationnel du mouvement. Pour ce qui est des évènements de Gatineau-Ottawa, ben, on a aidé les gens directement dans la rue. Je peux vous dire qu’on a nourri des centaines d’itinérants de Gatineau et d’Ottawa, outre les camionneurs.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Là où on avait un campement dans le stationnement du Zibi, on avait une cuisine populaire où est-ce que les gens qui voulaient faire du bénévolat allaient faire à manger puis tout le monde était bienvenu pour manger, puis le mot s’est rapidement passé dans Gatineau qu’on pouvait manger dans le stationnement Zibi pour une contribution volontaire qui dit que si t’en as, tu peux en mettre, mais si t’en as pas, tu peux manger quand même. Ça fait que y’a eu beaucoup de personnes dans le besoin de Gatineau qui sont allées manger là. Par la suite, dans notre engagement à aider les camionneurs, on a demandé si y’a des gens dans le mouvement qui étaient prêts à aller donner du temps sur un kiosque sur la rue Wellington, ce qui a été fait. Il y a beaucoup de gens proches de nous qui ont dit « on va s’en occuper », puis nous autres, on n'a rien eu à faire, ça s’est fait tout seul, c’est les gens qui se sont occupés de d’ça. Y’a eu des gens qui ont prêté main- forte pour monter un chapiteau sur la rue Wellington et offrir soupe, café, et tout ce qu’ils pouvaient pour les truckers, pour les manifestants qui venaient passer une journée ou deux, et pour les itinérants.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Qu’essé je faisais… j’éteignais les feux. Je vais éteindre le mien, je reviens.
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Steeve Charland (Farfadaas)
J’ai passé mes journées… j’ai passé mes journées à faire des relations humaines entre notre organisation, les propriétaires du stationnement, les forces de police, que ce soit municipales ou autres, les médias, les gens qui avaient besoin de nous autres sur Wellington, les gens qui pouvaient fournir de l’aide. On était dans un Winnebago nous autres, puis c’est devenu le centre névralgique des communications. C’est ce que j’ai fait 16 à 20 heures par jour.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, les médias qui osaient venir nous poser des vraies questions pour avoir des vraies réponses. On s’est donné la peine de leur répondre. J’ai servi de porte-parole pendant tout cet évènement-là. En s’assurant qu’on avait affaire à des médias qui faisaient du journalisme et non de la chronique d’opinion.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Y’a eu des journalistes alternatifs, mais y’a aussi eu des journalistes qu’on dit officiels. Écoute, on a eu des entrevues à Radio-Canada, à TVA, au 104,7 à Gatineau, dans Le Devoir, dans Le Droit… durant les trois semaines qu’on a passées à Gatineau, on a été très médiatisés. Tous les journalistes qui étaient prêts à venir nous poser des questions et répondre aux nôtres, parce que je me suis toujours assuré qu’on ne revivrait pas ce qu’on avait déjà vécu dans les autres groupes, c’est-à-dire avoir de la chronique d’opinion. Je prends pour acquis qu’un journaliste se doit de venir chercher notre parole et non de la modifier ou de prendre seulement les bouts qui font leur affaire, ce qui a été trop vu dans les dernières années. Ça fait que les articles qu’on a eus, j’ai été satisfait, mais j’ai dû refuser plusieurs articles, effectivement, de gens qui sont de mauvaise foi et qui travaillent pour des médias dans le but de propager la haine à notre égard et de faire de la désinformation.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, écoute, j’étais déjà trop occupé pour le nombre de tâches que j’avais, ça fait que ç’a déjà… c’était déjà dans nos discussions de demander à déléguer mes tâches et puis à partir du 4 février, j’ai commencé à avoir des problèmes avec mon réseau virtuel, mon email qui recevait plein de spams, plein de virus, puis mon réseau bancaire aussi qui faisait défaut. On a donc décidé de déléguer vers quelqu’un qui avait du temps pour s’occuper des entrées et des sorties d’argent virtuellement.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je me souviens pas des dates exactes, mais les montants sont exacts, oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Les deux.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Il y avait des transferts électroniques qui étaient faits via l’autre personne du mouvement, puis à nos deux kiosques de café et soupe, on avait une collecte volontaire, les gens qui voulaient contribuer à nos kiosques, ils mettaient de l’argent dans une chaudière puis on compilait ça puis on redistribuait.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Plus que ça.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non, pas exactement. On est en train de fermer nos livres comptables le 31 octobre, notre année est terminée, nous, chez les Farfadets. C’est dans les mains du comptable. Je ne pourrais pas vous dire le montant exact.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui
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Steeve Charland (Farfadaas)
Durant les trois semaines qu’on a été là, on s’est concentré vraiment sur ce qui se passait à Gatineau et Ottawa. Ensuite, on a pu reprendre nos activités régulières qui est d’aider les familles à la grandeur de la province.
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Steeve Charland (Farfadaas)
1000 $ par jour.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben il y a eu plusieurs stades dans cette négociation-là, on n’est pas passé de l’arrêt de paiements à l’injonction directement. On s’est rendu compte qu’il ne prenait pas les paiements, qu’il ne les acceptait pas. Les jours ont passé et on avait d’autres choses à s’occuper, donc on ne s’est pas occupé de ça, nous autres on essayait de faire nos paiements chaque jour. Entretemps, on a eu une plainte de la municipalité, on a eu la visite des pompiers qui sont venus faire deux inspections. On avait des pompiers retraités dans notre organisation qui se sont assurés de faire le lien entre les pompiers de la municipalité et notre organisation pour suivre les recommandations municipales qu’on a fait. Écoute, ça sentait la pression de plus en plus pour se débarrasser de nous autres de façon légale, mais je veux dire, ça ne fonctionnait pas parce que nous autres on essayait de payer comme l’entente initiale, puis on a rempli tous les mandats. Tout ce qu’on nous a demandé question sécurité publique et d’incendie ont été remplis à la lettre. Puis un jour est arrivée l’injonction, dans le but de nous déloger.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ils sont venus faire leur inspection puis ils nous ont recommandé de placer l’essence à une place plus sécuritaire, de mettre des banderoles, de mettre des extincteurs à chaque endroit stratégique. Ils ont vérifié les poêles à bois qu’il y avait dans les campements. Ils ont fait leur inspection en bonne et due forme puis ils nous ont fait des recommandations qu’on a suivies là. C’était très logique.
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Steeve Charland (Farfadaas)
M’mm.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je pense que oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
C’est faux.
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Steeve Charland (Farfadaas)
J’ai fait ma comparution à l’injonction par internet.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Quand on a quitté.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je ne pourrais pas vous dire que c’était à St-Rosaire (sic), je ne suis pas du coin, mais oui on s’est déplacé dans un stationnement d’église, qui nous avait été offert par la personne qui s’occupe de l’église, jusqu’au lendemain matin parce que lui aussi il s’est fait demander de nous déplacer. On s’est redéplacés.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben écoutez, je ne voudrais pas mettre cette personne-là dans le trouble, mais étant donné que c’est censé être à huis clos je pourrais en parler. En fait, cette personne-là n’avait plus la possibilité de remplir son mandat dans la société, à cause des mesures COVID. Donc il ne pouvait plus recevoir les itinérants de Gatineau et les nourrir, à cause des mesures COVID, à cause que la majorité des itinérants ne sont pas vaccinés, ils n’avaient pas leur passe sanitaire, ils ne pouvaient pas entrer dans la bâtisse, ils ne pouvaient pas dormir à la chaleur, ils ne pouvaient pas avoir un repas chaud. Puis lui, il s’est retrouvé avec de la nourriture en trop, donc il s’est dit : « tant qu’à la perdre, je sais que vous êtes capables de nourrir les itinérants, je vais vous envoyer la nourriture qu’on ramasse et je vais vous envoyer mes itinérants. » Puis c’est ça qu’on a fait.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je pense que c’est la bonne date, oui. Est-ce qu’on peut me dire quelle date le… lequel dimanche le Parlement a été démantelé ? C’est tu le…
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je me fie sur votre document, je pense que c’est bon.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Mon compte en banque a été… premièrement restreint. Quand vous m’avez demandé si j’avais eu des effets, j’ai répondu non puisque je ne me souviens pas d’avoir été à Ottawa, moi, après le dépôt de la Loi des mesures d’urgence (sic). On s’est occupés de notre campement nous autres, puis on a regardé la situation aller. Donc côté physique, ça n’a pas eu de répercussions sur moi. Mais effectivement, oui, j’ai commencé à avoir des problèmes avec mon réseau bancaire. C'est-à-dire qu’en premier plan, la Banque Nationale a restreint mes privilèges, a réduit le montant que j’avais le droit de retirer par jour, a réduit… a réduit tous les privilèges que j’ai acquis depuis 30 ans comme client de la Banque Nationale. Dans un premier lieu. Puis par la suite, si je ne me trompe pas, c’est mi-avril j’ai reçu une lettre pour me dire que mi-mai ils étaient pour fermer mes comptes parce qu’ils avaient fini de faire affaire avec moi. Ce qu’ils ont fait.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Jusqu’à temps qu’ils le ferme.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben vous savez ce que c’est que de vivre en 2022 sans compte bancaire, c’est quasi impossible. Ça a été très difficile. Puis aujourd’hui encore, puis si je me rouvre un compte dans une autre banque, je vais avoir les restrictions d’un débutant alors que ça fait 30 ans que je suis client dans la même banque. J’avais les privilèges dont j’avais le droit. Aujourd’hui, je ne les ai plus, je suis obligé de passer par d’autres comptes.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non, ils ne m’ont donné aucune raison, comme plusieurs de mes amis d’ailleurs, il a simplement spécifié que nos relations d’affaires étaient terminées. On a essayé de poser des questions et ils ne veulent pas nous répondre. Mais, c’est conjoint avec plusieurs personnes que je connais, qui ont participé aux mêmes événements. Deux plus deux, ça fait quatre.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Toute aux mêmes dates.
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Steeve Charland (Farfadaas)
La semaine suivante, oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Méfaits et incitation aux méfaits.
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Steeve Charland (Farfadaas)
M’mm.
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Steeve Charland (Farfadaas)
23 jours de prison, 10 jours d’isolement. Un gros mois pour m’en remettre. Je ne suis pas un criminel, je ne suis pas habitué au système de justice, je n’ai fait en sorte de me ramasser devant la justice. Aujourd’hui, on m’a tellement médiatisé que je suis reconnu partout puis avec la haine qui s’est passée dans les médias, je n’ai pas juste des amis. Donc les gens qui nous jugent par rapport à l’opinion que les médias ont répandue, je ne suis pas toujours en sécurité puis je ne me déplace jamais seul. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg, je pourrais vous parler de mon dossier.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Passé 23 jours en prison, puis si je suis sorti, c’est parce que j’ai accepté des conditions lourdes, qui m’enlèvent mes droits fondamentaux. Je n’ai plus le droit de m’exprimer sur les réseaux sociaux, je n’ai plus le droit de me trouver en présence de certaines personnes, je n’avais même pas le droit d’être sur Wellington, vous avez dû changer mes conditions pour que je puisse revenir sur Wellington. Et euh… et d’autres conditions. Ça fait partie des droits fondamentaux d’avoir le droit de s’exprimer au Canada, à ce que je sache, je ne les ai plus.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben oui. Quand vous avez commencé ma préinterrogatoire, vous avez commencé par me demander si j’avais été témoin de violence. Oui, j’ai été témoin de violence. J’ai été témoin de violence de la part d’un groupe qu’on nomme Antifa, qui a vandalisé des véhicules dans la nuit afin de saccager la manifestation en cours. Et j’ai aussi été témoin de la violence des policiers, des forces de l’ordre. Et de ce que je ne sais pas comme, qu’est-ce qu’ils nous ont envoyé comme mercenaires qui n’avaient pas de numéro sur leurs uniformes, qu’on pouvait pas identifier et qui, pour la plupart, ne parlaient pas notre langue, qui ont usé de violence pour démanteler une manifestation pacifique. Avec des femmes, des personnes âgées et des enfants. Ça, j’ai été témoin de cette violence-là. J’ai jamais été témoin de violence dans les manifestants, pis j’ai discuté aussi avec des gens qui résident à Ottawa, je peux vous assurer que tout ce que vous avez entendu dans les médias, c'est de la merde.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je suis désolé.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je suis désolé. J’ai créé ça.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, je vous remercie, vous me redonnez mon droit de parole aujourd'hui. Ça fait du bien.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Euh… je voudrais aller plus loin dans le raisonnement. Je peux pas croire qu’au Canada, dans un pays pacifique, avec des manifestants pacifiques, qu’on en arrive à démanteler des gens qui veulent seulement se faire entendre de cette façon. Je connais des gens, aujourd'hui, qui sont en exil au Mexique et à Cuba, parce qu’ils ne peuvent pas supporter de voir ce qui se passe dans notre pays. Ça aucun sens. On s’est toujours dit dans un pays libre, et dans un pays pacifique, et les manifestations ont toujours été dans un esprit pacifique. S’ils ne l’avaient pas été, j’aurais pas participé. Je n'ai jamais participé à aucune manifestation qui a été gérée par la violence, pas plus aujourd'hui. Et ce que les forces de l’ordre ont fait, c'est carrément dégueulasse. Il y a des gens qui ont été blessés, il y a des gens qui ont été aspergés de poivre de cayenne. Nous autres, on a été expulsés avant. Peut-être heureusement. Mais c'est dégueulasse ce qui s’est passé sur la Colline parlementaire. Tout ça parce que le gouvernement n’est pas capable de mettre ses culottes pis venir jaser avec nous autres quand on demande le dialogue. Merci!
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui. Outre ces événements, outre toutes les manifestations qui peuvent s’avoir passé (sic) dans notre pays, après plus de trente années à m’impliquer activement en politique comme citoyen du peuple, avec les gens qui veulent essayer de s’impliquer avec les citoyens du peuple, ce que je trouve le plus aberrant, c'est qu’un jour, vos ancêtres qui ont été élus ont écrit la Constitution canadienne. Et les chartes des lois et libertés gèrent le Québec, et les autres pays… les autres provinces, à la base, je trouve déjà aberrant qu’on nous donne une charte pour nous expliquer ce qu’on a le droit d’avoir le droit. Vous nous avez donné des chartes, vous nous avez donné des outils pour nous expliquer ce qu’on a le droit. À la base, je trouve ça déjà aberrant. Puis aujourd'hui, en 2022, nous autres on est obligés de se lever, on est obligés de négliger nos familles, on est obligés de négliger nos emplois, on est obligés de négliger nos maisons, de négliger notre train de vie parce qu’on en paye tous le prix. Tout ça pour vous demander de recommencer à faire votre travail de faire respecter la Constitution canadienne et les chartes des droits et libertés. Je comprends pas comment ça se fait qu’on ait dérapé à ce point dans notre pays. J’ai toujours été fier de rester ici, parce qu’on était sensiblement en démocratie et sensiblement en paix. On a toujours eu une place pour s’exprimer de façon pacifique. Pis là, on ne l’a plus. Si cette commission ne nous donne pas raison, il n’y a plus personne au pays qui va avoir le droit de manifester. Ni ceux qui sont contre mon idée, mon opinion. Je veux dire, les médias ont créé la gauche et la droite, moi je ne sais même pas ce que ça veut dire. Moi je suis un gars du peuple, pis je vais essayer de me lever pour que le peuple puisse continuer à se lever et puisse continuer d’être entendu. Gauche, droite, en haut, en bas, j’en ai rien à cirer. C'est devenu le peuple contre les élus, qui sont gérés par d’autres forces, tels les multinationales, l’argent. Ça n’a plus aucun sens dans une société qui se dit évoluée en 2022. Je ne comprends pas qu’on est obligés d’exiger que nos chartes soient respectées. Sinon, on est victimes de représailles et d’emprisonnement, pour avoir offert la soupe et du café à des gens qui n’en avaient pas. Je ne mérite pas ce que j’ai reçu, pis je vais continuer à aller le dire à mon procès. Si ce pays m’accuse de méfait pour ce que j’ai fait, il y en a une maudite gang dans la salle qui devrait être en prison.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Vous représentez le gouvernement du Canada, ou vous représentez les libéraux du Canada?
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Merci!
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ça dépend qui le prononce, moi j’ai toujours dit que j’étais un Farfadets.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui. À l’écoute.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
D’accord.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, je suis habitué de ne plus parler, moi. Je m’excuse.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
On dit « Fuck you”.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
C’est pas à vous que je dis ça.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Hey, je m’excuse, avez-vous une question concernant les vestes? Parce que tout ce qu’on a fait, c'est des affirmations, mais, euh… vous…
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Écoute, il y en a eu une panoplie, là; il y a des gens qui se sont occupés de la Farfaboutique.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Pour la fleur de lys et la feuille d’érable, oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben en fait, moi, je la disais, c’est plutôt les gens qui l’affectionnaient.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Exactement.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Heille salut.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Vous avez fait vos devoirs!
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben oui!
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ah, depuis 2017, même.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben… non, dénoncer les mesures sanitaires…
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Steeve Charland (Farfadaas)
… je me suis jamais battu contre, non. J’essaie de me battre pour la liberté et la vérité.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non – on fait aucun recrutement, c’est les gens qui viennent vers nous. On marche à l’attrait puis les gens trouvent leur place dans le mouvement; s’ils veulent faire de la sécurité, ils en font.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Vous pouvez peut-être me conter votre version de l’évènement parce que moi j’étais là, je pourrais peut-être vous conter la mienne?
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non, je ne reconnais pas qu’il y a eu cet évènement-là, vous ne m’avez pas raconté l’évènement, vous me racontez ce que vous pensez que vous avez vu dans les médias.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Qu’est-ce que vous entendez par « interaction »?
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Steeve Charland (Farfadaas)
Contentieux?
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non, parce que c’est pas la vérité.
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Steeve Charland (Farfadaas)
On se croirait à l’Assemblée nationale!
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui, j’ai déjà répondu à cette question-là, oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
En fait, c’est une marque de commerce, chez nous, on dit : si vous avez des problèmes, appelez les Farfadaas.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Effectivement.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
M'hm m'hm.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Pour le temps que j’ai géré les finances des Farfadaas, j’ai géré ça à mon nom personnel et mes impôts sont à date.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Si vous le dites.
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Steeve Charland (Farfadaas)
C’est vague, là.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Pourquoi pas?
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Je ne sais pas pourquoi vous me ramenez cette intersection-là. J’ai répondu trois fois à cette question-là, je suis pas au courant de ce qui s’est passé.
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Steeve Charland (Farfadaas)
En français, s’il vous plaît.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, si une veste de cuir est automatiquement attribuable à un motocycliste, c’est pas la vérité puisque le plus jeune membre avait deux ans et la plus vieille en avait 96, je pense que c’est une marchette qu’elle avait.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Facilement identifiable et attribuable aux motocyclistes, c’est deux choses différentes, Madame.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
En effet, mais je ne comprends pas pourquoi vous faites un amalgame avec les motocyclistes. Je veux dire, nous autres, on en a des motos pis la majorité des gens qui sont dans les Farfadaas n’en ont pas, il y en a qui roulent en patins à roulettes.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
La seule chose que j’ai entendue dans l’extrait que vous avez dit, c’est Sussex et Rideau, ça fait six fois qu’on en parle. Je sais pas quoi dire. Je m’excuse. Je ne sais pas quoi répondre.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Merci.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Excusez – non, je suis pas au courant.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, j’étais pas au courant de l’entente… non, c’est tout ce que j’ai dit.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
De ce qu’on m’avait rapporté, effectivement.
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Steeve Charland (Farfadaas)
De camionneurs qui étaient sur le chemin, des camionneurs québécois à qui on parlait.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Si vous voulez la vérité, j’ai déjà été arrêté pis j’ai eu mon pardon il y a de nombreuses années.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
En effet, il faut que je passe en Cour, mais j’ai pas été arrêté.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Sous le coup des accusations, donc je ne suis pas encore accusé.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Sous le coup des accusations, ça dit que je ne suis pas encore accusé. On s’en va en procès.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
M'hm m'hm.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
En effet.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ouais.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Merci. Bonne fin de journée.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Good in French.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ben oui, s’il vous plaît.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Tout ce que j’ai entendu, c’est Rideau-Sussex, fait que ouais… non. De ce que je comprends de l’anglais.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Là, il y en a trois qui me parlent en même temps! [rires]
-
Steeve Charland (Farfadaas)
J’vais prendre la traduction française, s’il vous plaît… parce qu’ils me parlent tous en anglais.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui. Ah oui!
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui, j’ai jamais dit que j’y avais pas été, j’ai sûrement passé là parce qu’on a visité Ottawa à quelques reprises, j’ai sûrement passé sur Rideau/Sussex. Je me rappelle pas c’est quel coin de rue, mais c’est sûrement j’ai passé là. Mais te dire que j’ai été impliqué dans les évènements de Rideau/Sussex, c’est faux, je suis pas impliqué dans rien.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non. Comme j’ai déjà dit dans une autre réponse, à la grandeur du mouvement qu’on a, je ne peux pas connaître tout le monde, c’est impossible.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui, c’est exact. J’étais pas à Ottawa, on était en train de déménager notre propre campement. D’ailleurs, je me souviens pas si j’ai remis les pieds à Ottawa à partir du 14 février là, c’est vague, mais moi, je pense que j’ai pas retourné après la prise de décision de la Loi des mesures d’urgence parce qu’on avait notre campement à s’occuper. Mais c’est sûr que le 18 j’étais pas là.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non, j’étais pas là.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Pas spécifiquement dans cette arrestation, mais on écoute les médias nous autres aussi, puis on a le témoignage d’amis qui étaient sur place, je sais pas où dans Ottawa, mais on a tous vu les mêmes choses.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, si c’était moi qui portais les accusations dans le peuple, peut-être que j’en ferais, mais comme c’est pas moi, je veux dire, on a tous été témoins soit par les médias ou soit par la bouche des amis qu’il y a eu des vitres de brisées, qu’il y a des gens qui ont été sortis de force de leur véhicule, on a tous vu dans les médias un cheval qui piétinait dans la foule. Je ne suis pas le seul à avoir vu ça là, j’ai été témoin aussi de voir qu’essé qui s’est passé même si j’avais pas été là. Si y’a pas eu d’accusations de portées, moi, je travaille pas à la Justice là, je suis pas… je peux pas répondre.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Effectivement, j’étais parti.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Merci.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ça va être en anglais ou en français?
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Mm-mm.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, ma première participation, je dirais que ça se trouvait dans une conférence en 92 où il était sujet du libre-échange.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
J’ai participé directement à ce niveau-là puis j’ai continué de m’impliquer.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Par le passé?
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non. Différent, non. Je veux dire, nous autres, l’atmosphère a toujours été bonne dans nos manifestations, on a toujours été… eu des bonnes relations avec les services de police qu’on faisait affaire.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
C’est certain. C’est une ampleur sans précédent.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
C’est du jamais vu.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui. On a été agréablement surpris, oui, parce qu’on s’est rendu compte comment qu’il y avait de gens derrière le mouvement, puis on le voit pas souvent, qui étaient prêts à nous aider en apportant des denrées, du bois, ou encore même nous amener de l’argent ou… oui. On a eu beaucoup de support.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Absolument.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
En français.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Un peu, mais je préfère mieux ma langue maternelle pour être bien compris et bien vous comprendre.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Écoute, la ville était propre, les gens se ramassaient, c’était festif, toutes les cultures se mélangeaient… c’était festif.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
C’est moi qui l’a écrit.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non. C’est en lien avec nos discussions à l’interne.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Pas de notre part en tout cas.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
On a tenté d’encadrer les Farfadaas qui étaient sur les lieux, mais effectivement, on ne peut pas avoir le contrôle ou d’encadrer tout ce qui existe de Farfadaas à l’époque de Gatineau.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Qu’ils ne parlent pas d’une seule voix ?
-
Steeve Charland (Farfadaas)
En effet.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Euh… dans la mesure du possible, j’essaie.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ben oui, on l’a fait.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Je ne pense pas, non. Nous autres, on a quitté le stationnement qu’on devait quitter et tout le monde est retourné chez eux. Mais je sais qu’il y avait encore des gens qui s’affichent Farfadaas à Ottawa. Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
M’mm.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Je trouve que ça va bien, moi. (Rires)
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
De ce qu’on m’avait rapporté, c’est qu’il recevait des menaces puis il n’avait plus de place à coucher puis il se cherchait une place à coucher en sécurité parce qu’il avait beaucoup de menaces à travers ses réseaux.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non. Pas par les policiers, mais on ne sait pas par qui exactement, sur les réseaux sociaux, il se passe tellement de choses là.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non. C’était pas au centre- ville d’Ottawa, il n’était pas encore arrivé à Ottawa. C’était une journée avant son arrivée puis il se cherchait une place à coucher en dehors d’Ottawa.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Je l’ai mis en contact avec des gens de l’endroit, puis c’est eux qui se sont occupés de ça.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Ah ! Oh !
-
Steeve Charland (Farfadaas)
D’accord.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
-
Steeve Charland (Farfadaas)
Euh oui. J’avais mon compte personnel, puis on avait un compte corporatif, moi et ma conjointe, oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non, ils n’ont pas touché au compte corporatif.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui. Parce que dans mon compte bancaire personnel, je transigeais pour les Farfadaas.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je pense que ça devrait être le 4 février, puis c’est cette date-là qu’on a commencé à avoir des problèmes puis qu’on a décidé de déléguer puis que ça serait plus moi qui va s’occuper de toute ça. Je pense, mais je peux me tromper de la date là.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je pense.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non. J’ai reçu une lettre au mois d’avril pour me dire qu’ils fermaient mon compte personnel.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non. Les gens qui ont communiqué avec moi pour… en avril, j’ai pas été capable d’avoir de réponse.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Puis ils fermaient mon compte.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Merci.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ils ont réduit ma limite de transactions journalières, ils appellent ça un transit là, je ne pouvais pas retirer autant et je ne pouvais pas déposer un chèque puis le retirer tout de suite.
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Steeve Charland (Farfadaas)
C’est des privilèges que j’avais dans le passé vu 30 ans…
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Steeve Charland (Farfadaas)
…d’échanges commerciaux, je les ai perdus, y’en a qui ont été diminués de moitié.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Le Groupe Antifa, ça existe un peu partout en Amérique depuis plusieurs années, on en a entendu parler beaucoup dans le temps qu’on militait au sein de La Meute, c’est des gens qui sont contre les groupes identitaires, contre les regroupements qu’on a faits pendant les évènements d’Ottawa. Ça nous a été rapporté par des truckers qui ne connaissaient pas ça, qui sont venus me poser des questions parce qu’ils disaient que les gens ont revendiqué que c’est les Antifa qui faisaient ça. Ils ont coupé des housses de truck, ils ont vandalisé certaines choses, ils ont dessoufflé des pneus, puis ils ont eux-mêmes revendiqué que c’était les Antifa, un groupe de protestation eux autres aussi, mais un petit peu plus radical que nous autres, disons.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
J’ai pas été témoin de mes propres yeux, non.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Dans le stationnement appartenant à Zibi à Gatineau.
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Steeve Charland (Farfadaas)
À pied.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Mm-mm.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, on m’avait attribué le titre depuis longtemps de porte-parole du mouvement.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
<Rires> S’il vous plait!
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Steeve Charland (Farfadaas)
Ben, écoutez, nous autres, le but de nos opérations, c’était de tenir le campement dans le stationnement Zibi afin d’offrir bouffe et nourriture et stationnement aux gens de l’extérieur qui voulaient venir se stationner sécuritairement et aller à la manifestation. Par la suite, on avait notre kiosque de bouffe sur Wellington qui était tenu par des Farfadets, et on s’occupait des truckers. Mais c’est certain que les membres du mouvement Farfadets se sont promenés partout, c’était vraiment une ambiance festive, ça allait… c’est allé rencontrer des gens partout. Il y a sûrement passé des Farfadets partout où il y avait des truckers.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Mm. C’est difficile à dire, surtout je suis pas de la région puis je me rappelle pas du coin de la rue là, mais on est allé vraiment en arrière des camions qui étaient déjà stationnés là, les policiers nous ont amenés, ils nous ont escortés jusque-là, ils ont dit « ça s’arrête ici, on ne peut pas aller plus loin ». Nous autres, on a retourné à nos occupations puis on a laissé les propriétaires de truckers là.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Non, j’étais à pied, je faisais partie de la marche qui est allée reconduire les camionneurs.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Oui.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je faisais du PR.
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Steeve Charland (Farfadaas)
On s’est envoyé la main, on s’est dit bonjour, on les a remerciés pour leurs services, puis ils nous ont remerciés pour notre pacifisme. Ça s’est résumé à ça.
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Steeve Charland (Farfadaas)
Je vous remercie.