Caroline Laverdière
Caroline Laverdière spoke 113 times across 3 days of testimony.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Hi, my name is Caroline Laverdière. I'm one of the Counsel for the Government of Canada. You mentioned in your witness summary that OPS would not have been able to manage the -- or resolve effectively the convoy occupation in Ottawa without the invocation of the Emergencies Act; correct?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Excellent. One aspect of that I want to further develop with you, and it builds on what you previously said about PLT and its role in managing protests, and in this case, an occupation, there was a lot of talk, or actually, things written in the final plan that was approved on February 13th about PLT negotiation, but also, there was a focus on the objective of shrinking the footprint of the protest and occupation. That assessment is correct?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
And my understanding is that shrinking the footprint would -- it involves having people leave on a voluntary basis before, for example, POUs are brought at the forefront to remove -- forcibly remove people; right?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Increments?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Okay. And so just -- let's stay on that notice to protesters for a little bit there. In that notice, OPS did provide information about if you are staying, your vehicles and property may be seized or towed; correct?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
And building on what you just said but also referring to your written summary, it seems like you were convinced at the time that communicating that information to protesters would be -- would have the effect of deterrence or convincing them to leave voluntarily because you thought that people would not want to have their vehicles or property seized. And if I -- I don't think I have the quote and I won't take the time to do it, but it's -- you said it was their lifeline or very important in their life, and so it would move them if they knew that there was a very real prospect of actually being able to tow the vehicles and seize the property; right?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Yeah. And also for deterrent purposes, these notices contained information about the prohibition to travel to or within the restricted zones, which was designated as unlawful demonstrations; right?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
There was also something about anyone travelling to Ottawa for the purposes of taking part in the Ottawa convoy occupation would actually be breaking the law; right?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
The notices to protesters also included language clearly telling protesters that if they stayed, their personal or business accounts may also be subject to restrictions; right?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Yeah, and the question about bringing a minor to protests was also included. And some of these notice to protesters actually stated that if you brought a minor to this unlawful protest, you could be fined up to $5,000 and potentially spend 5 years in prison; right?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
In that one ---
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
And just circling back to what you've said in the very beginning of my examination, but you agree with that -- with the -- you would agree that as of February 17th, the size or the footprint of the protest in Ottawa had significantly been reduced?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Thank you. No further questions.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Bonjour monsieur Charland. Caroline Laverdière. Je fais partie de l’équipe d’avocats qui représentent le gouvernement du Canada devant la Commission.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Je représente le gouvernement du Canada, monsieur Charland.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Les… et je veux juste mettre quelque chose au clair tout de suite, le… votre mouvement, vous l’appelez Farfadaas avec deux « a » à la fin, mais vous le prononcez, vous prononcez le mot comme « farfadet ».
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Ok. Alors je vais, je vais suivre votre, votre exemple. Je vais vous… je vais appeler le mouvement les Farfadets. Hum… les Farfadets, un des signes distinctifs - et vous avez mentionné que vous vendiez beaucoup de marchandises à l’effigie des Farfadets - un des signes distinctifs c'est la veste de cuir noir, pas de manche, qu’on porte par-dessus d’autres vêtements généralement. Sur laquelle il y a des écussons. Vous me suivez jusqu’à maintenant? Je vous demanderais de verbaliser les réponses, s'il vous plait.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Il y a une transcription à la fin de toutes les auditions.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Le hochement de tête n’est pas enregistré sur (inintelligible).
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
(Rires). Hum, et sûr… bon, les écussons. Parlons des écussons. Typiquement, là, vous me corrigerez si j’ai pas raison. Typiquement, il y a une fleur de lys bleue à l’envers sur la poitrine, du côté droit.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Ok. Hum… il y a l’écusson, évidemment ça c'est, j’imagine, la signature, là, dans le dos. Il y a un très grand écusson en demi-lune, qui… ça dit Farfadaas.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Farfadet, mais « a a ». c'est ça?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Euh… en dessous de l’écusson Farfadaas, farfadet, toujours dans le dos de la veste en cuir noir, on retrouve un écusson – pis là c'est en forme d’un doigt d’honneur, n’est-ce que pas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Et à l’intérieur du doigt d’honneur, on a écrit « FYou ». Oui?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Ok.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Vous personnellement – pis y a des gens qui rajoutent des écussons, leur surnom, leur nom, des choses comme ça – vous, vous aviez l’artiste…
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
sur la poitrine, et sur le côté, et si je ne me trompe pas, vous aviez un écusson qui disait : « Chef gourou » ?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Ok. Il y a aussi, comme vous dites, vente de marchandises pour amasser de l’argent. Il y en a… il y a plusieurs itérations de ces vêtements-là, entre autres des… des vêtements, des…
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Ça, c’est l’idée, Monsieur Charland, c’est l’idée! [rires] D’autres vêtements et accessoires, donc je dis, entre autres, des accessoires, des vêtements avec F. Legault inscrit dessus, brodé.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Des tuques, des chandails à manches courtes. Y a-t-il autre chose?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Et puis plus spécifiquement pour le convoi à Ottawa, est-ce que je comprends que vous avez fait faire des foulards Woodstruck, Freedom Woodstruck, que c’est un foulard que vous portiez autour du cou, vous personnellement, régulièrement – vous avez fait faire des foulards comme ça?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Un peu comme le foulard que vous avez aujourd’hui. Le foulard Woodstruck, il était noir et il y avait une insigne dessus, au-devant; c’était une feuille d’érable à l’envers, si je me trompe pas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Un côté bleu, un côté rouge?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Et la fleur de lys était à l’intérieur, là, à l’intérieur de la feuille, on ouvrait puis on voyait bien un symbole de fleur de lys toujours à l’envers.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Il y avait aussi des tuques… vous avez vendu des tuques – on en voit souvent dans les réseaux sociaux, sur internet – des « Coupe le câble », hein?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Ça, je pense que c’est une phrase que vous affectionniez particulièrement; vous avez mentionné que vous essayez de ne pas trop regarder le câble?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Oui, OK, parfait. Puis vous avez vendu beaucoup de tuques avec « Coupe le câble » dessus?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Comme les tuques « F. Legault » aussi ont été assez populaires?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Il y a aussi – on voit ça dans la manifestation à Ottawa à plusieurs reprises – vous avez créé votre propre drapeau…
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
… d’inspiration… vous avez pris une inspiration du drapeau des Patriotes.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Qui était en ligne horizontale, là, vert, blanc et rouge…
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Et vous avez mis en superposition un Farfadet.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Un lutin vêtu de bleu et il dit « Heille, bonjour », quelque chose comme ça?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Salut, c’est ça – qui est une autre phrase signature pour vous, n’est-ce-pas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Dans les médias sociaux.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
[rires] Je commence à connaître! Les drapeaux, vous en avez fait faire, vous en avez amené au moins quelques-uns à Ottawa avec vous parce qu’on les voit souvent dans vos publications de réseaux sociaux, soit vous ou d’autres membres du mouvement Farfadaas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Les réseaux sociaux, d’ailleurs, on en a parlé un petit peu; vous étiez quand même, jusqu’à ce qu’on vous l’interdise, vous étiez quand même assez présent, principalement sur Facebook. Vous avez publié beaucoup de vidéos, beaucoup de vidéos en direct qu’on appelle des lives.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Votre chronique, si on peut dire, signature, c’était « Deux minutes sur le bord du poêle ».
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Vous en avez fait plusieurs pendant le convoi d’Ottawa?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Depuis 2017?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Spécifiquement au convoi, mais même avant le convoi, vous avez participé à plusieurs manifestations pour dénoncer les mesures sanitaires. Je ne me trompe pas en disant ça?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Je me trompe?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Vous avez participé à des manifestations qui étaient associées à des dénonciations des mesures sanitaires en vigueur au Québec?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
On reconnait les Farfadaas comme un mouvement dont certains membres étaient recrutés pour assurer, si on veut, la sécurité ou superviser certains évènements ou manifestations?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Mais vous convenez avec moi que dans le passé, on a vu à plusieurs reprises dans des manifestations des gens qui portaient, entre autres, la veste ou le chandail associé aux Farfadaas un peu assurer la sécurité ou un peu regarder le bon déroulement? Il y a même un évènement au Québec qui est quand même bien connu, un incident avec Guy Nantel qui s’était pointé à un évènement à Montréal contre les mesures sanitaires puis plusieurs Farfadaas l’ont encerclé. J’imagine que…
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Non non, mais vous reconnaissez qu’il y a eu cet évènement-là?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Ah, OK. Donc les médias… Donc, vous convenez avec moi que les médias ont rapporté que Guy Nantel a eu des interactions avec des membres, des gens qui portaient des vêtements à l’effigie des Farfadaas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Je vais comprendre que c’est contentieux pour vous, cet évènement-là.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Vous n’êtes pas d’accord avec ce que les médias ont rapporté de cet évènement-là?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Mais il reste quand même – et là, vous l’avez mentionné dans votre interrogatoire – que vous avez eu des interactions avec un tiers qui vous a appelé au début du convoi qui vous a approché pour le compte de Pat King qui cherchait de la sécurité?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Puis de ce que je comprends, vous-même, le 29 janvier, avez publié sur les médias sociaux que Pat King vous avait demandé… Pat King avait demandé aux Farfadaas d’assurer sa sécurité.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Puis vous l’avez redit aussi, encore dans un vidéo publié sur Facebook le 31 janvier, que Pat King se… que quand Pat King se sent insécure, on appelle les Farfadaas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Mais vous reconnaissez avoir dit ça sur Facebook le 31 janvier?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Je veux parler un petit peu de… juste du financement. Vous avez parlé abondamment dans votre interrogatoire principal de l’argent que vous redonniez aux camionneurs à Ottawa. Je veux juste être… puis dans la population en général. Vous avez fait une mention des règles applicables aux organismes de bienfaisance sur combien il faut redonner des dons et combien on peut garder pour des frais administratifs, n’est-ce-pas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK, juste mettre quelque chose au clair : les Farfadaas n’ont pas de statut d’organisme de bienfaisance, n’est-ce-pas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Vous personnellement, n’avez pas mis sur pied un organisme de bienfaisance pour encadrer ces œuvres-là que vous faisiez, soit à Ottawa ou ailleurs?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Vous avez mentionné avoir passé… avoir rencontré plusieurs journalistes pendant que vous étiez… que vous participiez au convoi à Ottawa. Entre autres, vous avez donné une entrevue au 104.7 FM en Outaouais à l’émission du matin, n’est-ce-pas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Ça, c’est une entrevue qui a eu lieu le 8 février.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Vous rappelez-vous que Monsieur Langevin, l’animateur, vous poussait pas mal sur qu’est-ce que ça va vous prendre pour partir? Je pense que même ses mots étaient « Qu’est-ce que ça va vous prendre pour que vous accrochiez votre remorque [rires] puis que vous partiez de Gatineau, vous partiez d’Ottawa? ». Vous vous rappelez de ça?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
On peut passer l’extrait, si vous le souhaitez.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. On va… s’il vous plaît, Monsieur le registraire, si on pouvait sortir l’enregistrement POE.DOJ.6012 et je vous demanderais de commencer l’enregistrement à 15 m 26 s, s’il vous plaît.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Je vous demanderais votre indulgence. Écoutez, je vais sauter ça puis je vais aller à un autre sujet puis je vais essayer de compléter le sujet le plus vite possible.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Merci beaucoup. À Ottawa et à Gatineau, vous étiez… vous aviez épousé la ligne de « Hold the line », tenir la ligne; il ne fallait pas que les camionneurs d’Ottawa sur Wellington quittent, n’est-ce-pas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Entre autres, c’est pour ça que vous avez commencé à distribuer de l’argent comptant pour aider les camionneurs, comme vous avez déjà dit?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Puis ce « tenir la ligne » là, ce « hold the line », vous l’avez véhiculé jusqu’au 14 février, n’est-ce-pas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Puis en particulier, pour l’intersection Rideau/Sussex, on rapporte souvent que les Farfadaas se sont opposés aux déplacements des véhicules ou au dégagement de cette voie-là.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Alors, quand les policiers disent que les Farfadaas “constantly congregates at this location. The Farfadaas is an identifiable group with their motorcycle jackets”, ils se trompent-tu?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Ben, je pourrais peut- être vous donner un casque d’écoute. C’est un petit peu difficile. Mais les Farfadaas se rassemblent de façon consistante à Rideau/Sussex; les Farfadaas sont un groupe identifiable avec leurs vestes de motocyclistes.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Je comprends que vous aviez quand même une veste de cuir avec Farfadaas en arrière en demi-lune, qui était quand même facilement identifiable, n’est- ce-pas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK, mais au moins aux Farfadaas, c’était facile d’identifier les Farfadaas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Je vous ai simplement lu l’extrait. Quand la police dit que « the focal point of demonstrator activity at Sussex and Rideau were a group known as Farfadaas from Quebec, has completely blocked intersection to vehicular traffic. Farfadaas was uncooperative with the police throughout the day », la police se trompe encore?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Je prenais pour acquis, Monsieur Charland, que vous pouviez comprendre l’anglais parce qu’il y a eu beaucoup d’extraits en anglais qui vous ont été présentés en interrogatoire en chef, mais…
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Dernière série de questions – ça va être court, Monsieur le commissaire. Juste confirmer certaines affaires pour compléter votre témoignage de tout à l’heure. Monsieur Marazzo, vous ne le connaissez pas, vous n’étiez pas au courant de l’entente qu’il a fait avec la Ville pour déplacer les autos, les camions de Rideau/Sussex. Mais le 14 février – puis je veux juste être sûre, vous n’êtes pas au courant non plus d’une entente de tentative de bouger les camions par Chris Barber aux alentours du 14-15 février non plus? OK. Mais ce que…
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Mais ce que je comprends par ailleurs, le 14 février, sur Facebook, vous avez publié un texte et qui… ce texte-là disait qu’il n’y avait pas d’entente : « Il n’y a pas d’entente entre les camionneurs d’Ottawa et le ouvernement… » parce que vous n’avez mis de « g », on comprend que c’est le gouvernement.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Le dossier…
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Oui, mais vous avez quand même cru bon et important, le 14 février, de publier sur votre page Facebook « Il y a pas d’entente entre les camionneurs et le gouvernement »?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
De qui?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Et toujours dans le même post, vous dites : « Le dossier Farfadaas/ZB n’est pas réglé… Les deux places ont besoin d’assistance du plus grand nombre de militants ». Et « les deux places », je comprends que c’est ZB, mais aussi les camionneurs situés à Ottawa?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Dernière question – puis encore une fois, c’est juste pour clarifier ce que vous avez dit plus tôt. Vous avez mentionné que c’était la première fois… votre arrestation le 26 janvier dernier, c’était la première fois que vous étiez arrêté par la police.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
C’est pas de ça que je voulais parler. En fait, il n’y a pas un incident… vous n’êtes pas en ce moment sous le coup d’accusations, encore une fois pour méfait, pour avoir bloqué des voies du tunnel Louis- Hippolyte-Lafontaine à Montréal?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Vous n’avez pas été arrêté, mais vous êtes sous le coup des accusations de méfait pour cet incident-là aussi.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Pardon?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Donc ça, ce n’est pas condamné.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Mais vous êtes accusé, vous faites l’objet d’accusations pour lesquelles vous allez avoir un procès en janvier 2023, n’est-ce-pas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Vous, votre conjointe, Carole Tardif et Tommy Rioux et André Desfossés sont ou étaient des membres des Farfadaas?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Puis l’évènement du blocage du tunnel, ça s’est produit le 13 mars 2021?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
OK. Merci beaucoup, Monsieur le commissaire, pour le temps supplémentaire. Je n’ai plus de questions, Monsieur Charland, merci.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Good evening, Minister. Caroline Laverdière.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
I’m one of the lawyers for the Government of Canada, as you know. I have about two or three fairly quick questions. Can we put up document SSM.CAN.00003512? Do we not have that -- yeah, okay. It’s coming. Excellent. Thank you. Could you, Mr. Clerk, scroll down a little bit until we reach the -- further down until we reach the other email down the chain? Okay. Just got up a little bit. Okay. So -- oh, just -- sorry, I want to see the subject. Down a little bit more please. Okay. Minister, this is an email from the Chief of Defence Staff, Wayne Eyre to yourself, dated January 28th. And the subject is: “Pre-emptive RFA Authorization - Cartier Square Drill Hall and other NCR Infrastructure”. If we scroll down, Minister, for you to just get reacquainted with this email, this is an email by which the Chief of Defence Staff provided his advice for approving assistance -- for your approval to provide infrastructure assistance to police forces in the form of the Cartier Drill Hall parking lot and other similar infrastructure. Do you acknowledge that document?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
If we scroll back up just a tiny bit, we’ll see your response on the same day: “Thank you for this email. I approve. Best Anita” So this is the email by which you approved the RFA, or the pre-emptive RFA. And if we scroll back up a little bit, this is just, as the first line states, this is an update from the Chief of Defence Staff to you. If we scroll back a little bit more, we can see the date and your email address. So the next day, the following day, on the Saturday, the Chief of Defence Staff is providing you with an update. And then if scroll back down just a little bit more, the second paragraph, so you can see he states: “As per your email below, you approved an anticipated request from Public Safety to have law enforcement organizations use some of our CAF infrastructure…” Skipping a little bit: “You may have heard through your office that MPS has received the request, as we received this morning [a] request officials level and I have directed the CAF to provide the use of our parking lot and infrastructure to support law enforcement organizations.” And then that last sentence is what I want to bring your attention -- bring to your attention: “At no time with CAF members be employed in a security of enforcement role, nor will they conduct any assistance to law enforcement tasks.” Now, do you agree with that statement from CDS that this should be avoided?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Now, can you just -- I’m going to use that statement, just to make sure that we are clear, did that state of affairs, or your position on that, and the CDS’, did that remain steady throughout the convoy occupation and throughout the invocation and the revocation of the Emergencies Act?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Your position on that never changed?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
So I was wondering if you could explain a little bit the difference between approving an RFA for infrastructure, such as a parking lot at the Cartier Drill Hall in Ottawa and potentially considering and the Alberta request for assistance for military tow trucks?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Go ahead.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Dans le même ordre d’idée, Madame la Ministre, pouvez-vous expliquer la différence entre potentiellement considérer le déploiement de matériel militaire comme des camions à remorque et le déploiement de personnel militaire ou d’équipement militaire pour des situations différentes comme des catastrophes naturelles ou comme les instances qu’on a vues pendant la COVID?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
I take it that the potential to inflame, in the context that you -- well, to the extent that you considered that in the context of the RFA from Alberta, is not a factor that is in play for the types of deployment you just mentioned, you know, following hurricanes or in the context of helping ---
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Mr. Clerk, can we pull up another document, please? TS.NSC.CAN.0001.00000183, and I would ask you go to the top of page 2, please. While this is -- the document is being brought up, Minister, I would ask just generally, just to jump off of the question from my friend from the CCLA about your concerns about safety and security. Can you just elaborate a little bit about your concerns during the period of the convoy, specifically those -- the period that you were perhaps in the country during that time?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
I'm going to come back to that point if I have time, Mr. Commissioner.
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
I'm borderline?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Okay. Well, then, I'll end with this, then. Minister, I would bring your attention to the first full paragraph, actually the first and second, under the heading, Increased Threats to Elected Officials During Protests. And more specifically, in the second part after the redaction, it states that: "...there has been a noticeable increase in threatening behaviour towards Members of Parliament and incidents at constituency offices since the beginning of the protests, including a recent fire believed to be an arson and a few minor physical altercations with staff. This threatening behaviour has been primarily focused on vaccine mandates and the government’s enacting of the Emergencies Act and has been directed at members of all political parties." Does that accord -- does that statement accord with your lived experience, Ms. -- Minister?
-
Caroline Laverdière, Counsel (GC)
Thank you.